Chorégraphe / Danseuse

la Compagnie

En 2002, je croise le chemin de Julien Caullireau, musicien compositeur.
Dès lors, nous aspirons à expérimenter la complémentarité de nos deux univers artistiques.
C’est en 2008 que cet élan commun se concrétise sous la forme d’une compagnie :
« Le Ballet des Zigues ».
La compagnie devient le terrain d’expérimentation d’une écriture mixte et commune dans laquelle danse contemporaine et musique se mêlent sur fond de théâtralité.
Elle est aussi l’occasion de rencontrer d’autres artistes et de côtoyer d’autres disciplines artistiques.
Le quotidien est une grande source d’inspiration, l’objet, une passerelle vers la réalité.
Avec un regard poétique et parfois burlesque sur notre quotidien, nous y créons des pièces de toutes formes, à plusieurs ou en solo, accessibles à tout type de public, aussi bien pour la rue, la scène de théâtre ou pour tout autre espace insolite et non conventionnel.

Pièces en tournée

L’humeur des jours

Sur scène, la danse est au service d’une histoire intime, les corps débordent de souvenirs.
Les mouvements se nourrissent du réel, l’écriture est précise et musicale.
Les danseurs, tricoteurs de leur existence, façonnent un récit ordinairement douloureux.
La musique, créée sur le vif, est construite, déconstruite, superposée, elle est comme une image en mémoire, une envahissante ritournelle ; viennent s’ajouter les sons amplifiés des corps en mouvement, des souffles et des journaux.
Une variation en va-et-vient qui nous immerge dans l’intimité de ces histoires qui nous ressemblent et nous rassemblent. Sur le chemin de la résilience, inépuisablement les corps se soutiennent, s’accompagnent et se relèvent.

La fuite

‘ La fuite ‘ est une ballade aquatique, un essai autour du cycle de l’eau, une variation en flux et reflux où les corps valsent et les seaux volent.
Une femme, un homme ; deux cueilleurs d’eau qui voudraient puiser les larmes d’un ciel fuyant.
36 seaux noirs comme des flaques, une symphonie de gouttes invisibles et deux danseurs qui laissent entrevoir l’eau.

Je(u)

Je gesticule,

Jambe, genoux, joues.

Suis-je enfermé ?

Là, où ?

Dans cette boîte de jeu,

Sous leurs nez,

Lapin, piégé,

Je joue

à m’échapper !

Interrogeons-nous sur les choix et les limites qui définissent nos vies, témoins d’une fiction télé-réelle, nous entrons dans la partie d’un jeu dont il va falloir définir les règles.
Le Ballet des Zigues nous réserve une fois de plus sa nouvelle création (la neuvième quand même !) sous la forme d’un solo mêlant musique, danse et vidéo, sur fond d’humour et de poésie.

Amateurs/Pros

Dans plusieurs pièces, nous avons souhaité partager un temps avec le public sur scène, parfois sous forme de simple interaction avec les gens, parfois en créant des ateliers en amont afin de les mettre en scène à nos cotés et de les intégrer véritablement à la création.